Résumé des commentaires des intervenants – Ligne directrice sur les mises en garde publiques
Objet de la consultation
La ligne directrice sur les mises en garde publiques (la « ligne directrice ») vise à :
décrire le processus que suit l’ARSF pour diffuser des mises en garde publiques destinées à informer les consommateurs ou le grand public d’activités exercées sans permis ou de transactions non autorisées (ou opérations irrégulières) mettant en jeu des produits et services réglementés par l’ARSF, et expliquer pourquoi ces mises en garde sont publiées;
assurer la transparence du processus de mise en garde du public pour garantir le respect de l’équité procédurale pour l’individu ou l’entité qui fait l’objet de la mise en garde;
inspirer confiance aux consommateurs dans la crédibilité des renseignements diffusés.
Résultat de la consultation
D’après les commentaires reçus dans le cadre de la consultation, les changements suivants ont été apportés à la version finale de la ligne directrice :
un exemple d’opération irrégulière;
des détails supplémentaires sur les mesures prises par l'ARSF avant de publier une mise en garde publique;
des détails supplémentaires sur la stratégie de l'ARSF pour sensibiliser le public;
préciser que la mise en garde publique constitue une mesure de vérification de la conformité ciblant un moment bien précis.
Commentaires du secteur :
L’ARSF a reçu quatre réponses avec commentaires sur son projet de ligne directrice relative aux mises en garde publiques pendant la période de consultation. Les réponses et commentaires sont affichés sur le site Web de l’ARSF. Le présent résumé ne porte que sur les commentaires concernant les mises en garde.
L’ARSF remercie tous les auteurs des commentaires. Elle examinera attentivement tous les commentaires avant de finaliser et de publier la ligne directrice.
Intervenants :
Les intervenants suivants ont pris le temps de communiquer leurs perspectives à l’ARSF :
Organismes
Auteur
1
Bureau d'assurance du Canada (BAC)
Amanda Dean
2
Comité consultatif des consommateurs (CCC) de l’ARSF
3
Ontario Trial Lawyers Association (OTLA)
Matt Caron
4
Association canadienne des compagnies d'assurances de personnes (ACCAP)
Luke O’Connor
Résumé des commentaires et des réponses de l’ARSF :
Intervenants
Résumé des commentaires
Réponse de l’ARSF
BAC
ACCAP
CCC
OTLA
La majorité des intervenants appuient l'approche et l'intention globales de la ligne directrice.
L'ARSF est heureuse que les intervenants appuient l'approche et l'intention globales de la ligne directrice.
Intervenants
Résumé des commentaires
Réponse de l’ARSF
CCC
OTLA
Un intervenant a exprimé sa crainte que la stratégie de sensibilisation de l’ARSF auprès des médias / du public ne parvienne pas à joindre le public ciblé.
Les intervenants sont favorables à la mise en œuvre de stratégies supplémentaires visant à élargir la portée des mises en garde. Par exemple :
stratégies améliorées à l’égard des médias sociaux
partenariats avec des organismes de protection des consommateurs et des organismes à but non lucratif
création d'une application mobile ou intégration d'informations dans des applications de services financiers déjà existantes
possibilité de collaboration plus approfondie avec les médias d’information, la télévision, etc.
traduction des mises en garde publiques en plusieurs langues
emploi d’infographie et de contenu interactif
Un intervenant propose des évaluations périodiques de la stratégie de communication de l’ARSF pour assurer son efficacité.
L'ARSF convient que les mises en garde publiques devraient avoir une large portée afin de garantir l'accès des consommateurs à des renseignements importants.
L'ARSF examinera toutes les suggestions et la façon dont elles pourraient être intégrées à la stratégie globale de sensibilisation auprès des médias et du public en ce qui concerne les mises en garde publiques.
La ligne directrice a été révisée afin d'inclure des détails supplémentaires sur la stratégie médiatique de l'ARSF.
Intervenants
Résumé des commentaires
Réponse de l’ARSF
OTLA
ACCAP
BAC
Les intervenants encouragent une description plus précise des seuils, de l’intention et de la portée des mises en garde concernant des « transactions non autorisées » ou opérations irrégulières, notamment sur le type d’activités qui serait considéré comme une « transaction non autorisée » ou opération irrégulière.
Un intervenant a suggéré de remplacer le terme « transactions non autorisées » par « actes ou pratiques malhonnêtes ou mensongers », qui est une expression définie dans la Loi sur les assurances.
Un intervenant exprime son soutien à l’égard d’un système de mise en garde publique uniquement pour des cas flagrants d’activités non autorisées.
Une « transaction non autorisée » ou opération irrégulière comprend, mais sans s’y limiter, une activité frauduleuse ou une arnaque liée à un service financier (généralement dans un secteur que réglemente l’ARSF).
Afin d'apporter plus de clarté, l'ARSF a révisé les lignes directrices afin d'y inclure l'exemple ci-dessus.
L'ARSF n'a pas l'intention de publier une mise en garde publique dans les cas d’interruption involontaire du permis. La décision d'émettre une mise en garde publique doit démontrer l'existence d'un risque de préjudice pour le consommateur et/ou l’indication claire d’une opération irrégulière ou d'une activité non autorisée qui a été vérifiée. La ligne directrice a été modifiée pour clarifier ce point.
Intervenants
Résumé des commentaires
Réponse de l’ARSF
ACCAP
BAC
Les intervenants privilégient des stratégies de partage d’information et d’avis avec les secteurs réglementés par l’ARSF avant la diffusion de la mise en garde publique. Par exemple :
première étape : aviser les assureurs parallèlement à l’individu ou l’entité en cause ou avant la diffusion de la mise en garde publique (si l’individu ou l’entité réglementé(e) est identifié(e)).
informer les associations de l’industrie concernées, qui pourraient aviser leurs membres.
Un intervenant a suggéré que l'ARSF établisse un échéancier interne pour le délai entre la confirmation de l'activité non autorisée et l’avis aux associations de l’industrie.
Un intervenant recommande que l’ARSF établisse une procédure selon laquelle les assureurs décideraient quel organisme doit être avisé en premier s’ils détectent des activités non autorisées (p. ex., ARSF, police, etc.)
L’ARFS procède à l’examen des faits et de l’opportunité de publier une mise en garde dans les meilleurs délais avant de ne pas prolonger le risque de préjudice pour les consommateurs.
Généralement, les personnes visées par une mise en garde publique ne sont pas affiliées à une entité réglementée par l'ARSF. Si une personne ou une entité réglementée est identifiée par son nom, elle est généralement au courant des circonstances entourant l’activité ou de l’opération irrégulière avant la publication de la mise en garde.
L'ARSF s’attend à ce que les personnes ou entités réglementées signalent les fraudes potentielles à l'organisme d'application de la loi approprié, en plus d'en informer l'ARSF, après avoir enquêté sur les faits.
L'ARSF examinera les suggestions relatives à un avis préalable.
Intervenants
Résumé des commentaires
Réponse de l’ARSF
ACCAP
BAC
Des intervenants ont suggéré de clarifier les processus et procédures de diffusion d’une mise en garde, dont la façon dont l’ARSF exercera son pouvoir discrétionnaire et son respect de l’équité procédurale et de la véracité de l’information (p. ex., comment l’ARSF vérifie l’identité de la personne en cause, le processus d’enquête et de conclusion du non-respect des règles, si la personne a eu la possibilité de répondre aux allégations).
Un intervenant a suggéré que la mise en garde publique soit diffusée après épuisement de tout autre recours (p. ex., appel).
L'ARSF est un organisme de réglementation fondé sur des principes et axé sur les résultats. Le processus lié à la publication d’une mise en garde est de nature opérationnelle et peut être modifié en fonction des leçons apprises et d'autres facteurs pertinents. Le but de la ligne directrice est de décrire l’approche axée sur les résultats de l’ARSF pour la diffusion de mises en garde, qui favorise la crédibilité, la transparence et la protection des consommateurs.
La ligne directrice a été modifiée afin d'inclure les procédures détaillées, y compris la communication avec la personne ou l'entité qui fait l'objet de la mise en garde publique.
L'ARSF prend des mesures raisonnables pour vérifier l'identité de la personne visée par la mise en garde, notamment en utilisant des identificateurs clés tels que l'adresse électronique, l'adresse postale, le numéro de téléphone, etc.
Intervenants
Résumé des commentaires
Réponse de l’ARSF
ACCAP
Un intervenant a suggéré que l'ARSF fournisse des précisions supplémentaires sur la marche à suivre dans l'éventualité où le problème décrit dans la mise en garde publique aurait été corrigé. Par exemple :
l'affichage reste-t-il sur le site Web à perpétuité, ou existe-t-il un processus pour demander la suppression de l’avis dans certaines circonstances ou après un certain délai?
l'ARSF mettra-t-elle à jour la mise en garde publique pour tenir compte d'un problème qui a été corrigé ou d'autres faits pertinents?
Les mises en garde publiques ont pour but de décrire une activité non autorisée ou une opération irrégulière à un moment donné. Le fait de conserver les mises en garde sur le site Web de l'ARSF à perpétuité fournit aux consommateurs des renseignements leur permettant de se faire une idée complète du cadre des services financiers et de la personne ou de l'entité de laquelle ils envisagent d’obtenir des services financiers. La ligne directrice a été modifiée pour clarifier ce point.
Intervenants
Résumé des commentaires
Réponse de l’ARSF
BAC
Un intervenant a suggéré que l'ARSF prenne des mesures formelles d'application de la loi dans toutes circonstances, au lieu d’examiner chaque cas. L'intervenant a également suggéré que des mesures formelles d’application de la loi soient conjuguées à une solide stratégie médiatique.
L'ARSF prendra des mesures d'application de la loi s’il y a des preuves suffisantes pour le justifier.