L’OCA a remercié l’ARSF pour sa détermination à protéger l’intégrité des coopératives et de leurs membres. L’OCA a souligné que l’obligation prévue par la loi de « divulguer intégralement, fidèlement et simplement » dans le contexte d’un prospectus se rattache à deux principes coopératifs clés. Pour ces raisons, l’OCA a indiqué qu’elle soutenait la surveillance par l’ARSF du régime de prospectus et qu’elle appréciait l’occasion de tenir des consultations sur les lignes directrices proposées.
La soumission écrite de l’OCA renferme un certain nombre de questions, notamment la raison de la création de la catégorie des « offres à risque élevé »; si de nouvelles exigences de divulgation ou des demandes de renseignement sont établies en sus des documents que les membres reçoivent actuellement (soit les états financiers audités); la motivation à l’origine des lignes directrices (p. ex., les plaintes des investisseurs ou les régimes des autres provinces); et le moyen utilisé par l’ARSF pour établir si une offre est à « risque élevé ».
L’OCA a laissé entendre qu’un système de classement pourrait être utile, selon que la coopérative est axée sur la communauté, les produits de base ou l’investissement (c.-à-d. que seul ce dernier serait considéré à « risque élevé »).
L’OCA a recommandé, puisque la liste pour la divulgation de renseignements additionnels n’est pas exhaustive, d’exposer clairement les définitions et les exigences.
L’OCA a exprimé la crainte que l’ARSF puisse utiliser l’exigence relative à la divulgation de renseignements additionnels pour déterminer la « compétence opérationnelle » (c.-à-d. dissuader les investisseurs potentiels d’investir dans une offre « à risque élevé », même si tous les faits importants sont divulgués intégralement, fidèlement et simplement).
La question de savoir si les exigences relatives à la divulgation de renseignements additionnels seraient susceptibles d’augmenter la durée et le coût du processus de prospectus a aussi été soulevée.
Pour terminer, l’OCA a recommandé des hausses précises des limites applicables aux dispenses de prospectus prévues dans la LSC et s’est demandé si les frais relatifs à un prospectus pourraient augmenter.
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Les coopératives ont l’obligation selon la loi de s’assurer que le prospectus répond à l’exigence de « divulguer intégralement, fidèlement et simplement » en vertu du paragraphe 35 (1) de la LSC. L’ARSF interprète l’exigence d’inclure la « divulgation de renseignements additionnels » dans le cas des « offres à risque élevé » comme un moyen de s’assurer que les investisseurs potentiels sont bien au fait des risques liés à un investissement dans les valeurs mobilières dans une offre à risque élevé et de les aider à prendre une décision éclairée en matière de placement.
Les lignes directrices définissent clairement une « offre à risque élevé » et donnent des exemples concrets de « divulgation de renseignements additionnels » qui seront exigés par l’ARSF dans un tel contexte. L’ARSF a établi la catégorie des offres à risque élevé et les exigences quant à la divulgation de renseignements additionnels connexes afin d’aider les investisseurs à prendre des décisions plus éclairées en matière de placement et d’accroître la transparence du processus décisionnel de l’ARSF se rapportant aux prospectus. Les exemples de divulgation de renseignements additionnels présentés dans les lignes directrices ne sont pas exhaustifs de manière délibérée, puisque l’ARSF pourrait exiger d’autres renseignements selon les circonstances de l’offre. Cette façon de faire correspond à l’engagement de l’ARSF à l’égard d’une réglementation fondée sur les principes.
Les coopératives qui proposent d’émettre des valeurs mobilières dans le cadre d’une offre à risque élevé devraient examiner au préalable la liste pour la « divulgation de renseignements additionnels » dans les lignes directrices et établir ce qui est nécessaire pour « divulguer intégralement, fidèlement et simplement » tous les faits aux investisseurs. S’ils omettent de divulguer les renseignements additionnels, l’ARSF ne délivrera pas de reçu pour le prospectus.
Si tous les faits importants sont divulgués intégralement, fidèlement et simplement aux investisseurs, l’ARSF ne refusera pas de délivrer un reçu pour le prospectus, même si l’offre est à risque élevé. L’ARSF ne se prononce pas sur le bien-fondé d’une offre de valeurs mobilières; elle exige simplement que les prospectus divulguent intégralement, fidèlement et simplement tous les faits importants.
L’ARSF encourage les coopératives qui ont l’intention d’émettre des valeurs mobilières sous forme d’offres à risque élevé de lire attentivement les lignes directrices avant de déposer un prospectus auprès de l’ARSF pour examen. Cela permettra de diminuer les coûts et le temps requis.
Pour ce qui est de la recommandation de l’OCA d’augmenter les limites quant aux dispenses de prospectus et les questions concernant les frais, l’ARSF souligne que le ministère des Services gouvernementaux et des Services aux consommateurs (MSGSC) est responsable de la LSC et de ses règlements, dont les dispositions relatives aux dispenses des exigences de prospectus et à l’établissement des frais.
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